© CNRS Photothèque - Benoit Lafosse

Marian VanhaerenLaboratoire PACEA

Médaille de bronze du CNRS

Chercheuse en archéologie préhistorique.

Parce que cela lui permettait d’associer sciences humaines et sciences naturelles, Marian Vanhaeren choisit d’embrasser l’archéologie préhistorique. « C’est une recherche interdisciplinaire par excel-lence car, pour répondre aux questions de l’évolution humaine, on peut mettre à contribution bon nombre d’autres domaines scientifiques. » Après une thèse sur les fonctions de la parure au Paléo- lithique supérieur suivie de deux postdocs, dans l’unité Archéologies et sciences de l’Antiquité (ArScAn) à Nanterre et à l’University College London, elle est recrutée au CNRS en 2006, à l’ArScAn. Ce sont les plus anciens objets de parure en Europe, au Proche-Orient et en Afrique, qu’elle étudie pour tenter de caractériser les structures sociales, les systèmes d’échange et les unités ethno-culturelles des populations préhistoriques. Elle aime préciser que « l’étude de ces objets intéresse un très large public, sans doute parce qu’aujourd’hui la parure et le bijou sont des sujets très contemporains ». De la préhistoire à nos jours, peu de pratiques ont en effet une vie si longue. Depuis 2011, c’est au sein de l’unité PACEA, à Bordeaux, que Marian Vanhaeren poursuit ses recherches sur l’origine de l’expression symbolique.