Ivan HucLaboratoire CBMN
Les molécules du vivant réinventées.
Titulaire d’une thèse en chimie supramoléculaire de l’université Pierre et Marie Curie, Ivan Huc entre au CNRS en 1995 lorsqu’il intègre le Laboratoire de chimie supramoléculaire de Strasbourg. Lauréat, en 1999, de la médaille de bronze du CNRS pour ses contributions pionnières en chimie combinatoire dynamique, il rejoint le tout nouvel Institut européen de chimie et de biologie (IECB) de Bordeaux en 1998 pour créer sa propre équipe. Son objectif ? « Percer les secrets du repliement de foldamères dérivés d’amides aromatiques, des structures moléculaires artificielles inspirées des biomolécules, disposant de propriétés inédites ». Au tournant des années 2000, le chercheur, à l’origine des premières publications dans ce domaine, a su s’entourer des compétences nécessaires à la conception et à la synthèse de ces molécules singulières, ainsi qu’à l’étude de leurs propriétés. À l’interface de la chimie et de la biologie, les travaux qu’il poursuit depuis 2006 au Laboratoire de chimie et biologie des membranes et des nanoobjets (CBMN) de l’IECB, ont notamment débouché sur des systèmes d’encapsulation de molécules complexes susceptibles d’intéresser la recherche médicale. À la fois directeur-adjoint du CBMN et de l’IECB, Ivan Huc s’intéresse désormais aux applications potentielles des foldamères dans le domaine des nanomachines moléculaires, demeurant ainsi aux avant-postes de sa discipline.
Chercheur en chimie supramoléculaire